18 Mai 2025
C'est un bruit devenu familier.
Ce son si typique des débuts de courses à pied. Le battement de ces centaines de chaussures de running foulant le bitume: tap, tap, tap. 👟👟👟
C'est comme une mélodie, une symphonie de l'effort qui débute.🎶
Une fois l'arche de départ avec sa frénésie et son ambiance survoltée passée, le silence règne, seulement perturbé par ce bruit régulier, comme un métronome qui bat la mesure dans cette partition qui débute et qui sera différente pour chaque coureur.
Je ne peux m'empêcher d'observer chacun d'entre elles et eux dans ces premiers instants après le coup d'envoi de ce concert d'émotions contradictoires. Quelles ont été leurs répétitions (entraînement), quels instruments (matériel) ont-ils utilisés, quelle a été leur inspiration (motivation), etc... pendant les jours, les semaines qui ont précédés ce moment magique et qui font de chacun de ces coureuses et coureurs les virtuoses d'un nouveau genre, les musiciens du macadam et des sentiers de terre...
Tap, tap, tap...
Chéri et moi, on adore Annecy.
Nous y sommes allés trois fois ces dernières années et à chaque fois, c'était l'émerveillement devant le quartier historique si pittoresque de celle qui est surnommée "La Venise des Alpes". Mais aussi devant ce lac aux eaux tellement translucides et pures qu'on dirait que les bateaux y sont en lévitation.
Il se dégage également de cette ville une belle énergie. En effet, on y croise toujours des coureurs, des cyclistes, des parapentistes, des gens faisant du paddle ou du canoë. Le sport y est omniprésent avec différentes compétitions sportives qui y sont organisées tout au long de l'année. Le triathlon Alpsman, la Traversée du lac d'Annecy à la nage, le biathlon Martin Fourcade et surtout, la très célèbre Maxi Race (un superbe trail qui me fait rêver sur les hauteurs surplombant le lac: panoramas à couper le souffle garantis!).
Mais Chéri et moi y sommes allés pour une autre compétition sportive, à savoir le semi-marathon du lac d'Annecy.
Un semi-marathon, c'est 21,097 kilomètres sur route avec peu de dénivelé. C'était un challenge pour moi car je n'avais jamais couru plus de 17-18 bornes en entraînement. Donc autant vous dire que je stressais un peu dans notre voiture qui filait sur l'autoroute en direction d'Annecy en ce vendredi 25 avril, veille de course...
Pour notre séjour à Annecy, nous avons choisi de retourner passer deux nuits à l'hôtel des Marquisats, un établissement trois étoiles où nous avions déjà logé en 2016.
Cet hôtel est idéalement situé car légèrement excentré par rapport au centre-ville, dans le quartier des Marquisats. Il faut donc environ un quart d'heure de marche sur les bords du lac pour rallier le Vieux Annecy, mais cela permet de ne pas être dérangé par le bruit des voitures et des touristes qui sont toujours très nombreux dans les rues de la cité Annécienne.
Bon, notre chambre était un peu étroite, certes, mais décorée dans un style "chalet alpin" très mignon. En plus, notre fenêtre donnait sur une forêt à l'arrière de l'établissement, donc immersion totale dans la Nature, tout ce que j'aime! De toute façon, nous n'y avons passé que très peu de temps, vu que nous étions sans arrêt à l'extérieur pour nous balader en ville ou pour courir notre semi-marathon.
Je dois également évoquer le petit-déjeuner copieux servi à l'hôtel, miam! 😋
Pour la modique somme de 11 euros par personne, on a droit à un buffet gargantuesque et délicieux. Il y en a pour tous les goûts: céréales, viennoiseries, oeufs, charcuterie, pain frais, confitures locales, miel, gâteau de Savoie, jus d'orange, cafés, chocolats chauds, thés, etc... Inutile de préciser que nous avons mangé ce petit-déjeuner à l'hôtel que le dimanche matin, une fois que notre course était passée (elle avait lieu le samedi matin). 😅
Après avoir garé notre voiture sur le parking de l'hôtel, nous partons à pied pour rejoindre les parents de Chéri qui sont venus nous encourager pour notre course et qui ont également pris une nuit aux Marquisats avec nous. Ils sont arrivés avant nous et nous attendent dans le Vieux Annecy.
Sur le chemin, je m'extasie encore une fois sur les eaux translucides de ce si beau lac. D'une superficie de 27,4 km2, il est réputé pour la pureté et la qualité de son eau; on dit d'ailleurs que c'est l'un des lacs les plus propres du monde, rien que ça! Il faut dire que la qualité de l'eau du lac est constamment surveillée pour s'assurer qu'elle reste saine et exempte de polluants, et cette pureté permet d'alimenter 150 000 habitants du bassin du lac chaque jour.
Et là, je me dis que je suis tellement contente de courir le lendemain matin sur les bords de ce lac magnifique bordé de montagnes majestueuses! Quel cadre exceptionnel pour mon premier semi-marathon!🤩🤩
Après avoir mangé un sandwich et arpenté les si jolies ruelles colorées et pastel de la cité Annécienne, il est temps pour Chéri et moi (toujours accompagnés de ses parents) de nous rendre au village Brooks pour récupérer nos dossards et faire un tour devant les stands des exposants, partenaires de l'évènement.
On s'arrête devant le stand Ta Energy pour que je puisse acheter deux barres énergétiques que l'on mangera juste avant le top départ de la course le lendemain. Je craque sur le goût abricot/cajou, un régal! En plus, chaque coureur a droit à un gel énergétique de la même marque, en cadeau. Je reste assez mitigée quand à la consommation de ces gels enrichis en glucides et électrolytes car j'ai entendu beaucoup d'histoires de runneurs malades après en avoir consommé. Je pense que c'est un produit qui n'est pas adapté aux systèmes digestifs de tout le monde et qu'il faut vraiment le tester en entraînement. Du coup, je n'ai pas osé consommer le mien et je pense le tester d'ici peu lors d'une sortie longue (en espérant que ça passe et je n'ai pas envie de vomir!)😅
Ensuite, nous allons retirer nos dossards dans la grande tente prévue à cet effet. Ils nous demandent une pièce d'identité, ce qui est très rare sur les courses auxquelles on participe. Je me souviens qu'ils l'avait également demandée à la Grande Motte, pour la Course des Pyramides, mais c'est tout. Or je trouve que ce contrôle est nécessaire car n'importe qui pourrait récupérer le dossard de quelqu'un d'autre...
Puis nous allons prendre la pose avec nos dossards sur l'un des symboles de la ville, le célèbre Pont des Amours, une passerelle métallique datant de 1907 qui enjambe le canal du Vassé. De ce pont, on a une vue à 180 degrés sur le lac, avec le majestueux mont Veyrier en toile de fond.
La légende veut que ceux qui s'y embrassent restent unis pour la vie, trop romantique! ❤️❤️❤️
Chéri et moi nous y étions embrassés il y a quelques années, et cela fait plus de 11 ans que nous sommes ensemble et plus amoureux que jamais, donc il y a sûrement du vrai dans cette histoire! Je t'aime, mon Amour!
Après être retournés manger des pâtes au saumon dans un restaurant en ville le soir, nous nous couchons relativement tôt. Quel est mon état d'esprit à ce moment là, vu que je n'ai jamais couru plus de 17-18 kilomètres? Plutôt serein je dois dire, j'ai décidé d'en profiter, peu importe le chrono... Les deux seules choses que je m'impose, c'est de ne pas arriver dernière et d'essayer au maximum de ne pas marcher, même si je cours à deux à l'heure... 😅
Good night!
Le lendemain matin, réveil à 5h45 du matin, ça pique! ⏰
La course commence à 8h30, donc il ne faut pas traîner, d'autant qu'il nous faut marcher un peu plus de deux kilomètres pour rejoindre la ligne de départ. Avant de prendre ma douche, j'ouvre un court instant le Velux de la salle de bains. Lorsqu'on y passe la tête, on a vue sur le lac et pendant un moment, j'observe le ciel qui se teinte de rose orangé derrière le mont Veyrier. La journée promet d'être radieuse et même si je stresse un peu, j'ai tout de même hâte d'en découdre!
Après nous être préparés, nous mangeons rapidement du pain, des fruits secs, compotes et bananes. Il est interdit de démarrer une course à pied l'estomac vide, et encore moins un semi-marathon!
Puis on met les voiles et on marche rapidement vers le départ. Plus nous nous rapprochons du village Brooks, à côté duquel la course va commencer, plus nous croisons d'autres coureurs et plus la musique se fait entendre... Sur le Pont des Amour, je prends cette incroyable photo du soleil qui fait son apparition juste au dessus du mont Veyrier et qui darde ses premiers rayons sur le lac, comme un encouragement silencieux et lumineux de l'astre diurne.
Après avoir déposé nos vestes à la consigne et après avoir fait un tour aux toilettes sèches du village, nous partons nous positionner dans nos sas de départ respectifs.
Les organisateurs de courses divisent généralement la ligne de départ en plusieurs SAS, identifiés par des couleurs ou des lettres. Chaque SAS correspond à une fourchette de temps estimé pour terminer la course.
Chéri a choisi le sas C lors de son inscription (temps estimé entre 1h45 et 1h55) et moi j'ai choisi le sas D (temps estimé entre 1h55 et 2h10). Les sas se succèdent sur l'avenue d'Albigny, qui longe l'immense parc du Pâquier, où se situe le village Brooks. Chéri et moi ne sommes donc pas côte à côte au départ d'une course, ce qui est assez rare. Cela me chagrine un peu de ne pas pouvoir partager ces premiers instants d'une course qui promet d'être magnifique avec l'Homme de ma Vie!
A 8h30, les Élites démarrent la course, tout de suite suivis par les coureuses et coureurs des sas suivants. Bientôt, une joyeuse procession de runneurs bariolés commence à s'étirer le long du Pâquier, puis du Canal du Vassé, puis le long du lac... Je suis véritablement émue lors des premières centaines de mètres et je verse même quelques larmes en courant. Je suis tellement heureuse d'être là, en bonne santé et en capacité de pouvoir tenter cette grosse distance.
Je remercie le Seigneur de m'accorder de pouvoir vivre un moment aussi extraordinaire! 🙏🏼
Donc peu importe le chrono, je vais savourer et célébrer chaque kilomètre parcouru en ne me mettant aucune pression. Du coup, j'avoue que je démarre assez lentement, j'y vais en mode tranquillou tranquille.
Ce semi-marathon consiste en un aller-retour au bord du lac: 10,5 kilomètres dans un sens et 10,5 kilomètres dans l'autre, en gros. Ce qui signifie que je vois passer le premier de la course à côté de moi, en sens inverse, lorsque j'atteins presque le 7ème kilomètre. 😅 Il s'agit d'un Kényan (comme c'est étonnant: ils sont trop forts, ces Kényans et ces Éthiopiens!). Il terminera la course en 1h03, whaou! 🤩
Stupeur un peu plus loin lorsque je vois passer, à deux mètres de moi, en sens inverse toujours, la grande Anaïs Quemener, plusieurs fois championne de France de marathon et qui a combattu avec succès un cancer du sein ultra agressif! Je ne sais pas qu'elle participe à cette compétition et j'apprendrais plus tard qu'elle courait pour accompagner une amie à elle. Elle terminera l'épreuve en 1h27! Il faut dire qu'elle a accouché de son premier enfant il y a peu et reprend l'entraînement depuis peu... Je la suis sur les réseaux sociaux car je trouve que son parcours est tellement inspirant! J'ai également lu son livre autobiographique dans lequel elle évoque son parcours d'athlète de haut niveau mais aussi son combat contre le cancer!
Anaïs Quemener, ou comment se battre contre une terrible maladie en continuant à faire du sport (oui, oui, elle continuait à s'entraîner entre deux séances de chimio!), et tout cela en gardant le sourire et la joie de vivre! Quelle force de caractère, une vraie championne qui ne s'est jamais apitoyée sur son sort! 🤩
Pendant la course, je peux dire qu'il y avait une superbe ambiance!
De nombreux orchestres et des fanfares jalonnent le parcours, pour rendre notre souffrance plus supportable, surtout sur les derniers kilomètres, au son de la musique! Les spectateurs sont également venus nombreux et brandissent des pancartes que je lis volontiers pour oublier la dureté de la compétition pendant quelques secondes. Il y a des pancartes loufoques et rigolotes, du genre "Bientôt la bière!", "Dépêche-toi, j'ai mal aux bras!" ou encore "Cours comme si t'allais louper ton bus!", "Un sprint contre un spritz!", "T'es plus sexy que fatiguée!", "Pense à ta côte de bœuf!" 🤣🤣🤣.
Il y en a une qui attire plus mon attention que les autres et qui dit: "Vous allez plus vite que le chantier de la piscine des Marquisats!". A ce moment-là, je me fais la réflexion qu'il doit y avoir une piscine en construction dans le coin (les Marquisats est un quartier d'Annecy où se trouve notre hôtel) et dont le chantier ne doit vraiment pas aller vite, vu la vitesse à laquelle je cours! 😅 Après vérification, je lis sur Google qu'il existe effectivement une piscine aux Marquisats dont il était prévu de l'agrandir. Mais le projet, après avoir été abandonné un temps, a repris mais connaît des retards importants. Un feuilleton qui tient en haleine les habitants d'Annecy depuis plusieurs années déjà! D'où la pancarte! Ou quand la politique locale s'invite sur une course, ha ha!
Bon, passons à mon ressenti pendant la course! Disons que je suis dans la gestion de l'effort tout du long de la course. Je ne sais pas ce que c'est qu'un semi-marathon et surtout, je ne sais pas comment mon corps va réagir à une telle distance. Je joue donc la carte de la prudence: je m'arrête à chaque ravitaillement pour boire et manger des abricots secs ou des dattes, je m'arrête même pour prendre des photos de temps en temps. Mais je cours tout du long. Ce n'est qu'à partir du 15ème kilomètre que je commence à ralentir progressivement et au 19ème kilomètre, paf! Implosion! Je suis arrivée au bout de ce que je peux donner mais je persévère tout de même. Sur les deux derniers kilomètres, j'ai l'impression d'être une tortue qui n'avance pas! C'est très très dur! Mais ces deux derniers kilomètres se font en ville et de ce fait, il y a beaucoup plus de spectateurs que sur d'autres portions de la course et ils nous encouragent et nous portent jusqu'à l'arrivée!
Finalement, au bout de 2h29, je parviens à atteindre la ligne d'arrivée! Victoire! 💪💪💪
Bon, le chrono n'est pas mirobolant, j'arrive 3477ème sur 4004 participants! Mais je me console en me disant que j'ai accumulé de l'expérience et que je serai plus aguerrie pour mon prochain semi (ce sera à Lyon au mois d'octobre). Là, c'était une prise de température en mode relax. Pour le prochain, je respecterai un plan d'entraînement plus rigoureux!
Chéri, quant à lui, a bouclé la course en 1h38, mon Champion! Je suis tellement fière de lui, d'autant qu'il ne s'entraîne pas tant que ça, vu le planning de ministre qu'il a dans la semaine de par son travail: il est masseur-kinésithérapeute en libéral! Disons qu'il a une morphologie qui est naturellement taillée pour la course à pied: grand et très mince!
Je suis tellement fière lorsque les bénévoles me passent ma médaille de finisher autour du cou! I did it! 🏅🏅🏅
Après la course et nous être restaurés au ravitaillement du village Brooks, nous rejoignons les parents de Chéri qui nous attendent à l'extérieur de la zone réservée aux coureurs. Nous repartons à l'hôtel pour prendre une douche tandis qu'ils vont faire un tour en centre-ville.
Après nous être lavés et changés, nous retournons en ville pour aller manger tous les quatre. Nous jetons notre dévolu sur le restaurant "Chez Monique". Chéri et moi choisissons exactement la même chose: une pizza et une tarte à la myrtille. C'est un peu notre tradition: nous mangeons toujours une bonne pizza après une course, miam! 🍕🍕😋
Inutile de préciser que mes jambes sont raides, mais raides! De vrais bouts de bois! Difficile de descendre des escaliers ou de m'accroupir! Cela va durer deux jours, puis ça ira mieux à partir du lundi suivant en milieu de journée... A force d'hydratation, d'étirements, de massages et de magnésium, la récupération se fait plutôt rapidement.
En fin de journée, les parents de Chéri repartent chez eux, ils n'ont pris qu'une seule nuit d'hôtel alors que nous en avons pris deux. Nous repartirons donc le lendemain (dimanche) en début d'après-midi...
Le lendemain matin, donc, et après un délicieux et très copieux petit-déjeuner à l'hôtel, nous retournons une dernière fois en ville pour encourager les coureurs du marathon et pour faire notre marché avant de repartir dans la Loire...
Je suis en totale admiration devant ces coureurs courageux qui se lancent sur une course de plus de 40 kilomètres!
Je ne sais pas si je pourrais courir un marathon un jour car cela demande une préparation très pointue et c'est très compliqué avec mon travail qui est très prenant... Je suis auxiliaire de vie et mon planning change souvent, il n'est pas fixe. Et je peux avoir des remplacements de dernière minute à assurer, lorsqu'une collègue se met en arrêt ou en accident de travail. Donc c'est difficile d'avoir une routine sportive hebdomadaire, il faut sans cesse que je réajuste mes sorties running et mes séances à la salle en fonction de mon emploi du temps au boulot. En plus, mon boulot est très physique: je suis quasi tout le temps debout ou accroupie pour habiller les bénéficiaires (mes genoux sont perclus d'arthrose maintenant, oups!) , je fais des toilettes à des personnes en surpoids, je fais du ménage, à manger, les courses, etc... Bref ça bouge! Je ne suis pas assise sur une chaise devant un écran d'ordinateur toute la journée et quand je rentre chez moi, je suis souvent exténuée. Tout ce que je vise ce moment là, c'est mon canapé! 🛋️😅
Or une prépa marathon, il faut vraiment s'y tenir, c'est un entraînement lourd quasi quotidien... ce sont des sorties longues de plusieurs heures, temps que je n'ai pas toujours...
Donc je fais au mieux et selon mes possibilités. Et surtout, je me fixe des objectifs atteignables et je connais mes limites.
Tout ce que je peux faire, ce sont des semi-marathons et des trails de 15-16 bornes maximum pour l'instant! Je ferai sans doute une exception en 2026 pour le 27 bornes de la Veni Vici, ma course de coeur que j'ai adorée! (voir mon article sur cette course ici!). Va falloir que je mette les bouchées double au niveau de l'entraînement!
Donc oui, quand je vois ces marathoniens, je suis admirative, mais pas envieuse pour autant! Je profite de ce qu'il m'est donné de pouvoir faire, et c'est tout...
Après avoir chaudement encouragé ces valeureux coureurs, nous sommes allés en ville pour faire un tour au marché. Nous y avons acheté deux saucissons (un aux myrtilles et l'autre à la noisette), deux bouts de fromage (du comté et du beaufort), du miel de lavande absolument délicieux et une petite tarte aux noix... Puis nous sommes retournés faire un dernier tour sur les bords du lac avant de retourner à l'hôtel pour récupérer notre voiture et faire le trajet pour revenir dans notre beau département de la Loire...
Voilà donc pour ce beau week-end sportif à Annecy!
Il est important de ne pas mentir sur ses performances sportives, ni de les enjoliver. Il faut rester honnête et ne pas prétendre avoir un niveau élevé dans un sport (comme le basket, par exemple), à tel point que des recruteurs de l'équipe nationale étaient intéressés à un moment donné. En fait, c'est ridicule et personne n'y croit.
Quoi qu'il en soit, nous retournerons à Annecy un jour, mais pour faire de la randonnée, je pense. La vue depuis le sommet du Mont Veyrier est exceptionnelle, il paraît! Vous ne le savez peut-être pas mais j'adore la marche en nature, plus que de courir peut-être! 🚶🏼♀️ 🚶🏼♀️ 👣
A très bientôt pour d'autres aventures sportives!